Des cartes sont distribuées, représentant :
- Le petit Socrate, qui tire au sort un sujet puis écoute et profite du débat. En cas de litige ou d’égalité, son avis l’emporte.
- Radio Vérité, qui énonce dans la minute une réponse au sujet énoncé.
- Le ou les pères siffleurs ou mères siffleuses, qui s’efforcent alors d’émettre une critique de la thèse.
- Samu philo ou SOS Philo viennent alors au secours : ils se doivent de prendre en compte les critiques pour les parer… et la thèse de départ qu’ils soient convaincus ou non de sa pertinence.
- Les autres participants constituent le jury, qui votera si oui ou non la discussion (qui a duré 5 minutes) a été fructueuse ou non. Si oui, on décale sa carte vers son voisin de droite, sinon, on retire un sujet.
Le but du jeu est que le Petit Socrate fasse un tour complet dans le temps initialement imparti.
L’animateur aura préparé à l’avance de quinze à vingt sujets sur des bouts de papier (environ 8 par heure seront effectivement vus). Si possibles vifs et iconoclastes !
L’idée n’est évidemment pas de creuser les sujets, d’ailleurs ce dispositif a été imaginé pour un café « phestif ». Il est même conseillé d’introduire des sujets absurdes… à première vue. Car l’exercice, certes sophistique, mène 4 fois sur 5 à envisager l’ampleur sérieuse d’une question.
Attention, le jury juge parfois sur le fond du sujet de la discussion et non sur son apport objectif. L’animateur saura apprécier s’il faut recadrer ou non, la déviation peut être riche. Couper cependant au-delà de la minute.